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*** Finances publiques

LE DÉFICIT PUBLIC EN FRANCE : LA RESPONSABILITÉ ÉCRASANTE DE L’ÉTAT

La France subit des déficits publics structurels depuis plusieurs décennies. Ils représentent la somme algébrique de trois composantes : l’État et les autres institutions qui lui sont liées (ODAC ou organismes divers d’administration centrale), les administrations publiques locales (APUL) et les administrations de sécurité sociale (ASS).

En 2020 et 2021, la crise de la Covid-19 a encore aggravé les déficits. N’oublions pas une règle essentielle : les déficits budgétaires résultent du fait que l’on dépense plus d’argent que l’on en reçoit. Cela est vrai pour l’ensemble des administrations publiques. Mais en France, le principal responsable de ce déficit public est l’État.

Entre 2020 et 2023, les déficits publics sont les suivants : -207,1 milliards d’euros en 2020, -165,1 milliards en 2021, -125,8 milliards en 2022 et -153,9 milliards en 2023. Si l’on retient cette dernière année (2023), la responsabilité de l’État est écrasante car il y contribue pour -155,7 milliards. Les administrations de sécurité sociale (ASS) dégagent même un excédent de +13,2 milliards, tandis que les déficits des ODAC et des collectivités locales (APUL) sont respectivement de -1,5 milliards et de -9,9 milliards.

Les implications en sont simples. L’État est sans cesse obligé d’emprunter, ce qui nourrit la dette publique. Rappelons qu’en France, elle a dépassé au 30 juin 2024 désormais, le montant de 3 228,4 milliards d’euros, soit 112% du produit intérieur brut (PIB). L’État (2 627,9) et les ODAC (69,2) comptent pour 2 697,1 milliards d’euros, soit 83,54% de la dette totale.

Le solde se répartit entre les dettes des administrations publiques locales (250,9 MDS €) et des administrations de sécurité sociale (276 MDS €).

Face à l’énormité des déficits, les montants empruntés ne diminuent pas et ce d’autant plus que l’on s’affranchit de l’obligation de diminuer fortement les dépenses publiques. On préfère augmenter les impôts ce qui ampute le pouvoir d’achat des ménages et réduit l’activité et la compétitivité des entreprises. Le nombre de faillites devrait donc rester élevé. Ce qui devrait conduire à une baisse des recettes fiscales.

Dans ces conditions, l’avenir reste difficile. On préfère attendre l’effondrement que procéder à des réformes. Le choc sera alors douloureux. Nous subirons une forte baisse de notre niveau de vie et un accroissement sans précédent du chômage. La contrainte financière (remboursement de la dette et des intérêts) deviendra encore plus insupportable. Les perspectives d’avenir sont donc sombres car, depuis 20 ans nous avons perdu plus de 2 millions d’emplois industriels. Le scénario d’aujourd’hui était prévisible depuis au moins une décennie.

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*** Économie de la Réunion

LE MICROCRÉDIT À LA RÉUNION : UN OUTIL TRÈS UTILE

Dans l’un de ses rapports, l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-mer (IEDOM) fait le point sur l’état du microcrédit à la Réunion. Les sommes prêtées restent modestes ainsi que le nombre d’emprunts contractés. Très loin des 2,53 milliards de crédits à la consommation et des 8,78 milliards de crédits à l’habitat contractés par les ménages réunionnais en 2023, auprès des banques locales.

Entre 2018 et 2023, le nombre de microcrédits s’accroît régulièrement, mais dans de faibles proportions : 1 769 en 2018, 2 273 en 2019, 2 359 en 2020, 2 955 en 2021 et 3 085 en 2022. Si l’on retient cette dernière année, ils se répartissent de la façon suivante : 1 328 microcrédits professionnels, 1 325 personnels et 1 126 prêts sur l’honneur.

En 2018, le montant des microcrédits s’élevait à 11,861 millions d’euros contre 21,850 millions en 2022. L’encours moyen d’un microcrédit personnel était de 3 912 euros en 2018 et de 4 438 euros en 2022. Celui des microcrédits professionnels et des prêts d’honneur de 10 318 euros en 2018 et de 12 123 euros en 2022.

Selon l’IEDOM, la distribution du microcrédit est réalisée par trois associations principales : (a) l’ADIE Réunion-Mayotte (réseau national ADIE) qui mobilise les ressources bancaires pour les prêter à des populations dont les revenus sont faibles ; (b) Initiative Réunion qui accordent des crédits pour les fonds propres des micro-entreprises ; France Active Réunion (réseau France Active) qui donne l’accès au crédit bancaire en apportant sa garantie à des porteurs de projet. Par ailleurs, l’IMF Créasol (Crédit, Accompagnement, Solidarité), qui relève de la Caisse d’Épargne de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (PACA) participe aussi à la distribution du microcrédit.

L’ADIE Réunion-Mayotte et l’IMF Créasol sont les seuls distributeurs du microcrédit personnel à la Réunion.

Le taux d’encours des défauts est en moyenne de 11,4% pour la période 2019-2022. Dans l’ensemble, les emprunteurs sont soucieux de rembourser leurs crédits.

Bien qu’étant extrêmement marginal, le microcrédit est une aide précieuse pour ceux qui y ont recours. Sur le plan personnel, il aide les personnes à sortir d’une situation compliquée et, sur le plan professionnel à démarrer un petit projet.

L’apport du microcrédit à la Réunion a, par conséquent, joué un rôle très positif auprès de certaines personnes.

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PEUT-ON EMPRUNTER DE L’ARGENT AVEC UN RISQUE AGGRAVÉ DE SANTÉ ?

Il est possible d’emprunter de l’argent si on a un risque aggravé de santé. En France, la convention AERAS (« s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé ») a été signée par plusieurs parties concernées : l’État, les fédérations professionnelles des organismes d’assurance et des établissements de crédit et les associations qui représentent les personnes malades malades et les consommateurs.

Dans le cadre de cette convention, il est possible d’obtenir un emprunt avec les mêmes conditions tarifaires d’assurance qui s’appliquent aux personnes qui ne sont pas malades. Dans l’hypothèse d’un décès ou d’une invalidité, c’est l’assurance qui rembourse l’établissement de crédit.

Selon l’AERAS, les personnes présentant un risque aggravé de santé sont « les personnes malades ou ayant été malades et qui présentent un risque de maladie (morbidité) ou de décès (mortalité) supérieur à celui d’une population de référence ».

En revanche, l’accroissement du risque « lié à l’âge de l’assuré, à la nature de sa profession ou de son comportement dans la vie quotidienne (sports à risques, etc) ne constitue pas un risque aggravé au sens de la convention ».

La convention AERAS s’applique à l’ensemble des crédits importants :

– Les crédits à la consommation (achat d’un véhicule par exemple)
– Les prêts immobiliers
– Les prêts professionnels

Pour les prêts immobiliers ou professionnels, il convient toutefois de remplir un questionnaire de santé qui fait apparaître un risque aggravé de santé. Cela montre ainsi que la demande d’assurance ne peut être acceptée aux conditions normales d’un contrat d’assurance, en termes de garanties et de tarif.

Par ailleurs, les personnes qui ont été malades bénéficient d’un droit à l’oubli. Depuis le 16 juin 2022, pour les personnes ayant eu un cancer ou une hépatite C, la période a été réduite et elle est passé de 10 à 5 ans.

Naturellement, cela s’applique après la fin du protocole thérapeutique et en l’absence d’une rechute.

Concrètement, le droit à l’oubli permet aux emprunteurs de ne pas fournir d’informations sur leur état de santé et de réaliser un examen médical. Pour les prêts cités, ce droit s’applique avant le 71ème anniversaire de l’emprunteur.

La loi du 28 février 2022 supprime par ailleurs le questionnaire médical pour les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 euros par personne. Il faut néanmoins que la fin du remboursement du crédit intervienne avant le 60eme anniversaire de l’emprunteur.

Enfin, deux choses sont utiles à savoir :

1. Le délai d’instruction de la demande d’assurance par le prêteur ou l’assureur est de cinq semaines.

2. Lorsque l’on vous transmet un devis d’assurance, il est valable pour quatre mois.

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*** Développement économique

LES FACTEURS DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE

La croissance économique signifie que le produit intérieur brut (PIB) d’un pays s’accroît au cours d’une période donnée, généralement d’une année sur l’autre. Le PIB reflète le niveau du stock de richesses accumulé à un moment donné.

Quels sont les facteurs qui permettent l’augmentation de la richesse d’une nation ? Ils sont au nombre de trois : la consommation, l’investissement et les exportations.

La consommation des ménages est la somme des achats qui sont effectués au cours d’une année. Si ceux-ci s’accroissent, le chiffre d’affaires des entreprises augmente. Cela suscite la création d’une valeur ajoutée supplémentaire et accroît la richesse. Néanmoins la dynamique de la consommation doit bénéficier en priorité à l’offre de biens et de services domestiques et non aux importations. Le montant de ces dernières doit rester inférieur à celui des exportations.

Le deuxième facteur qui nourrit la croissance est l’investissement privé et public. L’accroissement des montants investis provoque l’élargissement de capacités de production supplémentaires, un recrutement plus important, une offre de nouveaux produits. Tout cela concourt à créer plus de valeur ajoutée et donc plus de richesses.

Le troisième facteur de la croissance sont les exportations. Elles augmentent l’activité et donc le chiffre d’affaires des entreprises, créent des emplois, favorisent des rentrées fiscales supplémentaires par le biais, notamment, de l’augmentation du bénéfice des sociétés. Elles favorisent l’accroissement de la trésorerie des entreprises.

Ces facteurs cumulés constituent les trois piliers d’une croissance économique saine et dynamique.

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*** Économie de la Réunion

LE DÉCLIN DE LA PRODUCTION DE SUCRE À LA RÉUNION

Entre les années 2000 et 2015, la production de sucre à la Réunion était supérieure à 200 000 tonnes.

Entre les années 2013 et 2017, la moyenne annuelle de la production de sucre brut s’élevait à 197 065,2 tonnes. Entre 2018 et 2022, cette production tombe à 157 102,8 tonnes en moyenne annuelle. Le déclin est donc récent.

Dans la première période (2013-2017), le volume produit est de 985 326 tonnes et dans la deuxième (2018-2023) de 785 514 tonnes avec une année supplémentaire de production. La perte totale est donc de 199 812 tonnes, soit environ 40 000 tonnes par an.

Les raisons de ce recul important sont doubles. La première est relative à la forte diminution du nombre d’hectares cultivés consacrés à la culture de la canne. La deuxième est l’effondrement du nombre d’exploitations. Quatre chiffres illustrent ce phénomène.

Année 1981

Nombre d’hectares consacrées à la canne à sucre : 32 665
Nombre d’exploitations : 9 394

Année 2020

Nombre d’hectares consacrées à la canne à sucre : 21 423
Nombre d’exploitations : 2 718

Autrement dit, en quarante ans, le nombre d’hectares cultivées en cannes à sucre a diminué de 11 242 et celui des exploitations de 6 676. Ces dernières ont été divisées par 3,45 ce qui est considérable.

Il sera donc difficile de redresser la situation si rien ne change.

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QU’APPELLE-T-ON LE « CASH » ?

Un mot qui est couramment employé dans nos discussions quotidiennes est le « cash ». Dans les conversations on dit par exemple : « as-tu du cash » ? Peut-on définir ce terme avec précision ? Pour les économistes, le « cash » représente la liquidité immédiate. Celle que l’on utilise pour effectuer des paiements en temps réel, immédiatement.

Quelle est en le contenu ? La liquidité immédiate ou le « cash » comprend trois éléments :

– Les pièces de monnaie
– Les billets de banque
– Les comptes bancaires courants

Pièces et billets représentent la partie visible de la monnaie, son aspect matériel. On peut la toucher et la manipuler avec ses mains. L’aspect invisible ou immatériel, ce sont les comptes bancaires courants que nous détenons dans nos banques. Nous en recevons les relevés chaque mois. Ils retracent les opérations qui sont les nôtres. La dernière ligne est le solde qui doit être positif. Il peut éventuellement être négatif si nous avons négocié avec notre banque un découvert. Mais cela ne peut être que momentané.

Cette monnaie immatérielle est appelée monnaie scripturale, littéralement « monnaie d’écriture » car elle retrace par écrit nos dépenses et nos recettes. Ces dernières proviennent pour l’essentiel des salaires versés et des autres revenus éventuels (loyers pour les propriétaires, retraites, revenus financiers commes les plus-values encaissées ou les dividendes versés, etc.). Elles sont versées ponctuellement, généralement mensuellement pour la plupart des gens. À contrario, les dépenses sont fréquentes chaque mois. La monnaie scripturale, celle qui est déposée dans nos comptes bancaires courants, compte pour 85% de la liquidité immédiate. Cela dépend des sociétés dans lesquelles nous vivons.

Ces trois formes de monnaie constituent le « cash ». C’est de l’argent immédiatement disponible. À contrario, les comptes d’épargne doivent être transférés sur un compte bancaire courant pour être utilisés. Ainsi, disposer d’un compte du type livret A ou autre ne permet pas de régler directement et immédiatement des achats. Il est obligatoire de procéder à une opération de transfert par virement. Cela se fait aujourd’hui par internet. Anciennement, les personnes étaient obligées de se rendre dans leurs banques et remplir un document pour le faire.

Les économistes ont procédé à une classification de la liquidité en distinguant plusieurs niveaux. Dans cet article, nous présentons le premier d’entre eux, celui de la liquidité immédiate, que les gens appellent le « cash ».

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*** Nation

LES ENTREPRISES FRANÇAISES MANQUENT DE TRÉSORERIE : LA QUESTION DE LA FISCALITÉ

Année après année, les choses ne changent pas et les entreprises françaises manquent cruellement de trésorerie. On peut examiner en détail les chiffres communiqués par l’INSEE pour chacune des régions françaises et on aura toujours le même résultat. En moyenne, le taux de marge des sociétés françaises reste scotché autour de 25 à 26%.

Pourquoi le taux de marge moyen est-il un indicateur fondamental et quelles leçons et conclusions peut-on tirer de sa lecture ? Le taux de marge est le rapport entre l’excédent brut d’une entreprise et sa valeur ajoutée. La valeur ajoutée est la différence entre le chiffre d’affaires et ses achats que l’on appelle les consommations intermédiaires. Il peut s’agir de matières premières ou de marchandises. Tout dépend de la nature et de l’activité de cette entreprise.

Une fois que l’on obtient la valeur ajoutée, les sociétés françaises, petites ou grandes, comme les entreprises individuelles sont soumises à des prélèvements sociaux (cotisations) et fiscaux très élevés. Ils « mangent » ainsi la valeur ajoutée, c’est-à-dire la richesse produite. C’est une spécificité française. Les pays européens les plus performants ont des niveaux de prélèvements beaucoup plus faibles et dégagent des taux de marge de 40% en moyenne ou plus. Leur trésorerie est abondante. Concrètement, si une entreprise française dégage 200 000 euros de bénéfice après impôt, son homologue allemande ayant un chiffre d’affaires équivalent et effectuant la même activité, aura un bénéfice compris entre 450 000 euros et 500 000 euros.

Les conséquences sont nombreuses car avec une trésorerie abondante, les firmes allemandes peuvent grandir et employer plus de monde, se moderniser régulièrement et exporter. En outre, elles ne sont pas soumises aux banques et obtiennent aisément des crédits. Le tissu économique français comporte des centaines de milliers d’entreprises avec des effectifs compris entre un ou 9 salariés seulement.

Une stratégie économique gagnante serait d’engager une réforme fiscale de grande ampleur visant un taux de marge moyen de plus de 40%. Cela provoquerait la prospérité ceux qui investissent et qui travaillent. On entrerait de nouveau, après plusieurs décennies, dans un cercle économique vertueux. Et des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés.

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*** Relations monétaires internationales

LA LIVRE STERLING DEMEURE UNE MONNAIE FORTE ET DEMANDÉE

Après le Brexit, nombreux étaient les commentateurs qui prédisaient un effondrement de l’économie britannique et une marginalisation de la livre sterling. Un ami m’a demandé, il y a quelque temps de cela, si la place de Londres avait perdu de son attractivité. Je luis réponds à travers cet article.

La Grande-Bretagne s’est remise de sa sortie de l’Union européenne et la livre sterling reste une monnaie forte et demandée. Nous allons le démontrer.

Premièrement, le taux de change entre la livre sterling et l’euro reste élevé. Il est en moyenne de 1 livre sterling (GBP) = 1,17 euro (EUR). Par rapport au dollar, 1 livre (GBP) = 1,32 dollar (USD) en moyenne. Ces taux de change par rapport au dollar et à l’euro restent stables.

Deuxièmement, la part de la livre sterling dans les réserves de change des Banques centrales reste significative, compte tenu de la taille de l’économie britannique dans l’économie mondiale. Pour le premier trimestre 2024, le Fonds monétaire international communique les données des réserves de change. Sur 12 349,92 milliards de dollars de réserves de change, 11 497,44 sont allouées sur les devises suivantes (milliards de dollars) : 6 766,77 en dollars, 2 263,45 en euros, 654,14 en yens, 562,23 en livre sterling, etc.

En part de marché, cela donne 58,85% des réserves de change libellées en dollars US, 19,68% en euros, 5,68% en yen japonais, 4,89% en livre sterling. La zone euro, avec 20 pays n’a pas su s’imposer et le poids de l’euro sur le marché mondial ne pas va très au-delà de son poids économique. Contrairement à celui du dollar ou de la livre sterling.

Troisièmement, le marché mondial des devises (là où se font les échanges de devises) est dominé par la place de Londres. En 2022, le montant quotidien des échanges de devises traités à Londres s’élevait à 3 755 milliards de dollars, soit 38% du marché mondial. La place de New-York arrivait loin derrière avec seulement 1 912 milliards de dollars soit 19% du marché mondial.

Ces statistiques donnent à réfléchir et remettent en cause les idées reçues sur la Grande-Bretagne. La place de Londres est toujours aussi attractive dans le domaine de la finance internationale. Et la monnaie du Royaume-Uni toujours forte et demandée.